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L'ennemi public numéro 1 de l'Islam

Le prêtre copte Zakaria Botros combat le feu par le feu

Liberty Vox

Translation of the original text: Islam's 'Public Enemy #1'

Bien qu'il soit peu connu en Occident, le prêtre copte [url=http://www.fatherzakaria.net/]Zakaria Botros[/url], désigné " l'ennemi public numéro 1″ de l'Islam par le journal arabe, al-Insan al-Jadid, fait des vagues dans le monde islamique. Avec quelques camarades missionnaires, pour la plupart des musulmans convertis, il apparaît régulièrement sur la chaîne arabe al-Hayat ("TV La Vie"). Là, libre de la censure imposée par des autorités islamiques ou de l'autocensure imposée par les foules de zélotes qui vociféraient contre les fameuses caricatures de Mahomet, il se penche sur des points théologiques controversés. Les exposés de Botros sur des aspects peu connus mais embarrassants de la loi et des traditions islamiques sont devenus une épine dans le pied des chefs islamiques de l'ensemble du Moyen-Orient.

Botros est un personnage dont on n'a pas l'habitude sur les écrans : en soutane, une énorme croix autour de son cou, assis avec le Coran et la Bible à portée de main. Les coptes d'Egypte, membres d'une des plus anciennes communautés chrétiennes du Moyen-Orient, en sont arrivés à bien des égards à personnifier le dégradant concept islamique de "dhimmitude" (qui exige la soumission des non musulmans conformément aux préceptes du Coran (9:29)). Mais le fougueux Botros ne se soumet pas et ne mâche pas ses mots. Il est l'auteur des célèbres "dix exigences" à l'islam dont il utilise la nature radicale pour mettre en lumière les exigences radicales de l'islam envers les non-Musulmans. (http://www.memritv.org/clip/en/753.htm)

Le résultat ? De nombreuses conversions au christianisme, même si elles sont clandestines. La conversion du fameux journaliste Italien Magdi Allam — qui a été baptisé par le Pape Benoît à Rome samedi — n'est que le sommet de l'iceberg. C'est ainsi qu'il y a quelques temps le religieux islamique Ahmad al-Qatani a déclaré sur al-Jazeera qu'environ six millions de musulmans se convertissaient annuellement au Christianisme, beaucoup d'entre eux persuadés par le ministère public de Botros. Plus récemment, al-Jazeera a qualifié al-Hayat TV "d'attaque évangélique sans précédent " sur le monde musulman. Plusieurs facteurs expliquent le phénomène Botros.

Primo, les nouveaux médias, en particulier la télévision par satellite et l'Internet (principal mode de diffusion de TV La Vie) — ont permis re remettre publiquement l'islam en cause sans craindre de représailles. Il est sans précédent d'entendre des musulmans du monde islamique, même d'Arabie saoudite où les Bibles importées sont confisquées et brûlées, téléphoner lors de l'émission pour argumenter avec Botros et ses collègues et, parfois, pour accepter le Christ.

Secundo, les émissions de Botros sont en arabe — la langue d'environ 200 millions de personnes pour la plupart musulmanes. Bien que plusieurs auteurs occidentaux aient publié de très convaincantes critiques de l'Islam, leurs arguments passent largement inaperçus dans le monde islamique. La maîtrise de Botros de l'arabe classique lui permet non seulement d'atteindre une plus large audience mais aussi de se plonger profondément dans la volumineuse littérature arabe qui reste en grande partie inexploitée par les auteurs occidentaux qui se reposent sur des traductions et ainsi de présenter au musulman lambda les contradictions et les affronts au bon sens moral que l'on trouve dans ce vaste corpus.

Une troisième raison au succès de Botros est que sa technique de polémiste s'est révélée irréfutable. Chacune de ses émissions a un thème, qu'il soit trivial ou ésotérique, souvent exprimé sous forme de question (par exemple : "Le djihad est-il obligatoire pour tous les musulmans ?" ; " Les femmes sont-elles inférieures aux hommes dans l'Islam?" ; "Mahomet a-t-il dit que les guenons adultères doivent être lapidées ?" ; "Boire l'urine des prophètes est-il salutaire selon la charia ? .") Pour répondre à la question, Botros veille toujours à méticuleusement citer la source et les numéros de référence des textes islamiques faisant autorité sur ce sujet, commençant par le Coran ; puis passant aux citations canoniques du prophète, les Hadiths et enfin aux avis des grands théologiens musulmans passés et présents — les illustres oulémas.

Typiquement, la présentation que fait Botros d'une matière islamique est si détaillée que le point controversé apparaît comme un aspect aberrant de l'Islam. Pourtant, si convaincantes que soient ses preuves, Botros ne conclut pas catégoriquement que, par exemple, le djihad universel ou l'infériorité de la femme sont des principes de base de l'Islam. Il considère que la question est encore ouverte et invite humblement les oulémas, les vénérés juristes de la charia, à lui répondre et à lui indiquer où il fait erreur dans sa méthodologie. Il exige toutefois que leur réponse soit basée sur le "al-dalil we al-burhan", "l'indice et la preuve", un de ses leitmotivs, et non sur des imprécations ou des sophismes.

Le plus souvent, la réponse des oulémas est un silence assourdissant ; ce qui n'a fait que rendre Botros et al-Hayat TV encore plus populaires chez les spectateurs musulmans. Les oulémas qui ont répondu publiquement à Botros se sont souvent retrouvés contraints de confirmer ses conclusions, ce qui a entraîné certains directs amusants (et embarrassants) sur les chaînes arabes.

Botros a passé trois ans à attirer l'attention du grand public sur un scandaleux — et authentique — hadith énonçant que les femmes devraient " allaiter" les hommes étrangers qu'elles sont amenées à côtoyer. Un éminent commentateur de hadith, Abd al-Muhdi, fut confronté à cette question en direct lors d'un talk show du célèbre animateur arabe Hala Sirhan. Optant pour la sincérité, al-Muhdi a confirmé qu'allaiter des males adultes est, selon la charia, une manière légitime de rendre les femmes mariées "interdites" aux hommes avec qui elles sont obligées d'avoir des contacts — le raisonnement étant qu'en étant " allaités" les hommes deviennent comme les "fils" de ces femmes et ne peuvent donc plus avoir d'attirances sexuelles pour elles.

Empirant les choses, Ezzat Atiyya, chef du département du Hadith à l'Université al-Azhar, l' institution de référence de l'Islam Sunnite, est allé jusqu'à émettre une fatwa légitimant le "Rida' al-Kibir" (terme islamique pour "l'allaitement des adultes"), ce qui suscita un tel scandale dans le monde islamique qu'elle fut annulée(http://memri.org/bin/latestnews.cgi?ID=IA35507).

C'est Botros qui a joué le rôle principal en révélant ce point aussi bizarre qu'embarrassant et en forçant les oulémas à répondre. Un autre invité de l'émission de Hala Sirhan, Abd al-Fatah, a déclaré que toute la controverse avait été instiguée par Botros: "Je sais que vous [les autres invités] regardez tous cette chaîne et ce prêtre et qu'aucun d'entre-vous [désignant Abd al-Muhdi] ne peut jamais lui répondre parce qu'il cite toujours ses sources !"

Incapables de réfuter Botros, la seule stratégie qui reste aux oulémas (à part des rumeurs sur une prime de 5 millions de dollars sur sa tête) est de l'ignorer. Quand son nom est évoqué, ils l'écartent sous prétexte qu'il est un menteur provocateur soutenu par — qui d'autre ? — la "Juiverie internationale ". Ils prétendent qu'ils pourraient facilement réfuter ses arguments mais qu'ils ne daigneront pas le faire. Certains musulmans peuvent se satisfaire de cette stratégie mais d'autres exigent des réponses franches des oulémas.

L'incident le plus spectaculaire (http://info.islamexplained.com/Response ... fault.aspx ) est intervenu lors d'une autre émission populaire sur la chaîne internationale Iqra. L'invitée Basma, une musulmane conservatrice en hijab, a demandé à deux éminents oulémas, dont le cheikh Gamal Qutb, ex grand mufti de l'Université al-Azhar, d'expliquer la légalité du verset coranique (4:24) qui permet aux hommes d'avoir des relations sexuelles avec les femmes prisonnières. Elle a demandé à plusieurs reprises : "Selon la charia, l'esclavage sexuel est-il encore d'application ?" Les deux oulémas n'ont donné aucune réponse claire, dissimulant ici, prenant la tangente là. Basma est resté résolue : la jeunesse musulmane est dans la confusion et à besoin d'une réponse puisque " il y a une certaine chaîne et un certain homme qui a discuté vingt fois de cette question et n'a reçu aucune réponse de votre part."

Bousculé, le cheikh Qutb a hurlé : "les mauvaises personnes de ce genre doivent être totalement ignorées !" et il a quitté le plateau. Il a ensuite repris place mais a refusé d'admettre que l'Islam permet en effet l'esclavage sexuel, à la place il a passé son temps à attaquer Botros. Quand Basma a dit : "Nonante pour cent des musulmans, moi y-compris, ne comprennent pas la question du concubinage en Islam et ont du mal à l'accepter", le cheikh a répondu, " Vous n'avez pas besoin de comprendre." Quant aux musulmans qui regardent et sont influencés par Botros, il a aboyé : " Tant pis pour eux ! Si mon fils est malade et choisit de consulter un mécanicien au lieu d'un docteur, c'est son problème !" (http://video.aol.com/video-detail/lesso ... /136331717)

Mais la raison principale du succès de Botros est que, à la différence de ses homologues occidentaux qui critiquent l'Islam d'un point de vue politique, son objectif principal est le salut des âmes. Souvent il commence et conclut ses émissions en déclarant qu'il aime tous les musulmans en tant que frères humains et veut les faire passer du Mensonge à la Vérité. A cette fin, il ne se contente pas de mettre sur le tapis les aspects troubles de l'Islam. Avant de conclure chaque émission, il cite des versets bibliques appropriés et invite tous ses spectateurs à rejoindre le Christ.

Le but de Botros n'est pas d'exciter l'Occident contre l'Islam, de défendre les "intérêts israéliens" ou de "diaboliser" les musulmans mais de sauver les musulmans du légalisme creux de la charia et de les amener à la spiritualité du christianisme. Beaucoup de critiques occidentaux ne parviennent pas à appréhender que, pour neutraliser l'Islam radical, quelque chose de théocentrique et de spirituellement satisfaisant doit être proposé à la place, pas la laïcité, la démocratie, le capitalisme, le matérialisme, le féminisme, etc. Les vérités d'une religion ne peuvent être remises en cause et supplantées que par les vérités d'une autre religion. Et c'est ainsi que le Père Zakaria Botros combat le feu par le feu.

— Raymond Ibrahim est l'éditeur du The Al-Qaeda Reader

http://article.nationalreview.com/print ... U1YjYyZjE=

Traduction : caius

Raymond Ibrahim

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Islam's 'Public Enemy #1'

National Review Online

Translations of this item:

Though he is little known in the West, Coptic priest Zakaria Botros — named Islam's "Public Enemy #1" by the Arabic newspaper, al-Insan al-Jadid — has been making waves in the Islamic world. Along with fellow missionaries — mostly Muslim converts — he appears frequently on the Arabic channel al-Hayat (i.e., "Life TV"). There, he addresses controversial topics of theological significance — free from the censorship imposed by Islamic authorities or self-imposed through fear of the zealous mobs who fulminated against the infamous cartoons of Mohammed. Botros's excurses on little-known but embarrassing aspects of Islamic law and tradition have become a thorn in the side of Islamic leaders throughout the Middle East. Botros is an unusual figure onscreen: robed, with a huge cross around his neck, he sits with both the Koran and the Bible in easy reach. Egypt's Copts — members of one of the oldest Christian communities in the Middle East — have in many respects come to personify the demeaning Islamic institution of "dhimmitude" (which demands submissiveness from non-Muslims, in accordance with Koran 9:29). But the fiery Botros does not submit, and minces no words. He has famously made of Islam "ten demands" whose radical nature he uses to highlight Islam's own radical demands on non-Muslims. The result? Mass conversions to Christianity — if clandestine ones. The very public conversion of high-profile Italian journalist Magdi Allam — who was baptized by Pope Benedict in Rome on Saturday — is only the tip of the iceberg. Indeed, Islamic cleric Ahmad al-Qatani stated on al-Jazeera TV a while back that some six million Muslims convert to Christianity annually, many of them persuaded by Botros's public ministry. More recently, al-Jazeera noted Life TV's "unprecedented evangelical raid" on the Muslim world. Several factors account for the Botros phenomenon. First, the new media — particularly satellite TV and the Internet (the main conduits for Life TV) — have made it possible for questions about Islam to be made public without fear of reprisal. It is unprecedented to hear Muslims from around the Islamic world — even from Saudi Arabia, where imported Bibles are confiscated and burned — call into the show to argue with Botros and his colleagues, and sometimes, to accept Christ. Secondly, Botros's broadcasts are in Arabic — the language of some 200 million people, most of them Muslim. While several Western writers have published persuasive critiques of Islam, their arguments go largely unnoticed in the Islamic world. Botros's mastery of classical Arabic not only allows him to reach a broader audience, it enables him to delve deeply into the voluminous Arabic literature — much of it untapped by Western writers who rely on translations — and so report to the average Muslim on the discrepancies and affronts to moral common sense found within this vast corpus. A third reason for Botros's success is that his polemical technique has proven irrefutable. Each of his episodes has a theme — from the pressing to the esoteric — often expressed as a question (e.g., "Is jihad an obligation for all Muslims?"; "Are women inferior to men in Islam?"; "Did Mohammed say that adulterous female monkeys should be stoned?" "Is drinking the urine of prophets salutary according to sharia?"). To answer the question, Botros meticulously quotes — always careful to give sources and reference numbers — from authoritative Islamic texts on the subject, starting from the Koran; then from the canonical sayings of the prophet — the Hadith; and finally from the words of prominent Muslim theologians past and present — the illustrious ulema. Typically, Botros's presentation of the Islamic material is sufficiently detailed that the controversial topic is shown to be an airtight aspect of Islam. Yet, however convincing his proofs, Botros does not flatly conclude that, say, universal jihad or female inferiority are basic tenets of Islam. He treats the question as still open — and humbly invites the ulema, the revered articulators of sharia law, to respond and show the error in his methodology. He does demand, however, that their response be based on "al-dalil we al-burhan," — "evidence and proof," one of his frequent refrains — not shout-downs or sophistry. More often than not, the response from the ulema is deafening silence — which has only made Botros and Life TV more enticing to Muslim viewers. The ulema who have publicly addressed Botros's conclusions often find themselves forced to agree with him — which has led to some amusing (and embarrassing) moments on live Arabic TV. Botros spent three years bringing to broad public attention a scandalous — and authentic — hadith stating that women should "breastfeed" strange men with whom they must spend any amount of time. A leading hadith scholar, Abd al-Muhdi, was confronted with this issue on the live talk show of popular Arabic host Hala Sirhan. Opting to be truthful, al-Muhdi confirmed that going through the motions of breastfeeding adult males is, according to sharia, a legitimate way of making married women "forbidden" to the men with whom they are forced into contact — the logic being that, by being "breastfed," the men become like "sons" to the women and therefore can no longer have sexual designs on them. To make matters worse, Ezzat Atiyya, head of the Hadith department at al-Azhar University — Sunni Islam's most authoritative institution — went so far as to issue a fatwa legitimatizing "Rida' al-Kibir" (sharia's term for "breastfeeding the adult"), which prompted such outrage in the Islamic world that it was subsequently recanted. Botros played the key role in exposing this obscure and embarrassing issue and forcing the ulema to respond. Another guest on Hala Sirhan's show, Abd al-Fatah, slyly indicated that the entire controversy was instigated by Botros: "I know you all [fellow panelists] watch that channel and that priest and that none ofyou [pointing at Abd al-Muhdi] can ever respond to him, since he always documents his sources!" Incapable of rebutting Botros, the only strategy left to the ulema (aside from a rumored $5-million bounty on his head) is to ignore him. When his name is brought up, they dismiss him as a troublemaking liar who is backed by — who else? — international "Jewry." They could easily refute his points, they insist, but will not deign to do so. That strategy may satisfy some Muslims, but others are demanding straightforward responses from the ulema. The most dramatic example of this occurred on another famous show on the international station, Iqra. The host, Basma — a conservative Muslim woman in full hijab — asked two prominent ulema, including Sheikh Gamal Qutb, one-time grand mufti of al-Azhar University, to explain the legality of the Koranic verse (4:24) that permits men to freely copulate with captive women. She repeatedly asked: "According to sharia, is slave-sex still applicable?" The two ulema would give no clear answer — dissembling here, going off on tangents there. Basma remained adamant: Muslim youth were confused, and needed a response, since "there is a certain channel and a certain man who has discussed this issue over twenty times and has received no response from you." The flustered Sheikh Qutb roared, "low-life people like that must be totally ignored!" and stormed off the set. He later returned, but refused to admit that Islam indeed permits sex-slaves, spending his time attacking Botros instead. When Basma said "Ninety percent of Muslims, including myself, do not understand the issue of concubinage in Islam and are having a hard time swallowing it," the sheikh responded, "You don't need to understand." As for Muslims who watch and are influenced by Botros, he barked, "Too bad for them! If my son is sick and chooses to visit a mechanic, not a doctor — that's his problem!" But the ultimate reason for Botros's success is that — unlike his Western counterparts who criticize Islam from a political standpoint — his primary interest is the salvation of souls. He often begins and concludes his programs by stating that he loves all Muslims as fellow humans and wants to steer them away from falsehood to Truth. To that end, he doesn't just expose troubling aspects of Islam. Before concluding every program, he quotes pertinent biblical verses and invites all his viewers to come to Christ. Botros's motive is not to incite the West against Islam, promote "Israeli interests," or "demonize" Muslims, but to draw Muslims away from the dead legalism of sharia to the spirituality of Christianity. Many Western critics fail to appreciate that, to disempower radical Islam, something theocentric and spiritually satisfying — not secularism, democracy, capitalism, materialism, feminism, etc. — must be offered in its place. The truths of one religion can only be challenged and supplanted by the truths of another. And so Father Zakaria Botros has been fighting fire with fire .

Raymond Ibrahim

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